L’hyperglycémie correspond à une glycémie supérieure ou égale à 180mg/dL.
Dans le diabète, le déficit (total ou partiel) en insuline empêche le glucose d’entrer dans les cellules : le glucose s’accumule dans le sang et la glycémie augmente.
Quand la glycémie est supérieure à 180mg/dL, les reins se mettent à éliminer le sucre par les urines : du glucose se retrouve dans celles-ci (= glycosurie). Cette présence de sucre dans les urines attire l’eau (= on urine beaucoup) et le corps réagit à ce phénomène en créant une intense sensation de soif.
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Quand l’hyperglycémie se prolonge, les organes ne reçoivent plus le sucre nécessaire à leur fonctionnement (le glucose est présent dans le sang mais il manque l’insuline nécessaire pour le faire entrer dans ces derniers). Le corps recherche donc une autre source d’énergie : les graisses.
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La combustion de ces graisses entraîne une production de déchets dans les urines et le sang: les corps cétoniques.
Les cétones s’accumulent dans le sang (= cétose) et le rendent acide, ce qui provoque des maux de ventre, des nausées, des vomissements, une somnolence, … On peut alors retrouver également des corps cétoniques dans les urines (= cétonurie). Cette cétonurie est le véritable signal d’alarme avant l’acidocétose.
En effet, dans cet état, le corps s’épuise progressivement, le niveau de conscience diminue vers un état d’hébétude et, après quelques jours, on risque le coma.
Ce phénomène apparaît presque exclusivement dans le diabète de type 1 (= baisse totale de la production d’insuline par le pancréas). Il est beaucoup moins présent dans le diabète de type 2 grâce à la production persistante d’insuline.
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Comme pour l’hypoglycémie, il est important pour la personne diabétique de connaître « ses » propres symptômes d’hyperglycémie. Parmi les symptômes les plus rencontrés, on peut citer :
Langue sèche, bouche pâteuse.
Sensation de soif.
Urines fréquentes et en grandes quantités.
Fatigue, somnolence.
Vision floue.
Sensation de malaise.
Changement d’humeur, irritabilité.
Douleurs abdominales.
Nausées, vomissements.
Perte d’appétit.
Peau sèche.
Déshydratation.
Tension basse.
Amaigrissement rapide si l’état se prolonge.
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L’hyperglycémie peut avoir de nombreuses causes. Parmi celles-ci :
Un repas trop abondant en sucres ou une quantité de glucides mal évaluée (= insulinothérapie fonctionnelle).
Un oubli dans la prise du traitement ou une dose insuffisante en insuline.
Un état de stress, d’anxiété.
Un état infectieux : fièvre, maladie, …
Certains médicaments (notamment la cortisone qui est une hormone hyperglycémiante, contrairement à l’insuline qui est une hormone hypoglycémiante).
Un exercice physique plus réduit que d’habitude.
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Que faire lorsque l’on constate que l’on est en hyperglycémie prolongée suite à deux contrôles de glycémie supérieurs à 250mg/dL espacés de plusieurs heures ?
Rechercher la présence d’acétone dans le sang ou les urines.
Prévenir son infirmière de référence ou son diabétologue et/ou suivre son schéma (= injections d’insuline à intervalles réguliers jusqu’à ce que les corps cétoniques disparaissent).
Boire beaucoup.
Vérifier régulièrement sa glycémie et la présence d’acétone.
Manger normalement, en respectant son traitement habituel et ses doses en insuline.
Signaler l’événement dans son carnet de surveillance.
Prévenir de toute façon son infirmière de référence ou son diabétologue si l‘état persiste.
Comment prévenir les hyperglycémies?
Essayer de respecter un certain équilibre alimentaire ; être vigilant dans l’estimation de ses glucides en cas de pratique de l’insulinothérapie fonctionnelle.
Pratiquer régulièrement une activité physique.
Avoir toujours chez soi des bandelettes afin de pouvoir analyser la présence de cétones dans le sang ou les urines.
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